• André Maraux/Anniversaire/113 chandelles

     C'est le côté aventurier peu recommandable qui m'a surtout interpelé chez cet homme célèbre

       Malraux décide de partir en 1923 avec Clara Goldschmidt ,sa future épouse, et son ami d'enfance Louis Chevasson en Indochine pour en ramener des statues et les revendre, après s'être renseigné sur les prix et les débouchés et avoir pris contact avant son départ avec de riches collectionneurs américains et allemands qui pourraient être intéressés par un « lot de statues khmères » Pour obtenir une mission archéologique gratuite, il prétend qu'il suit des cours à l’Ecole des Langues O, et promet un don financier important à l’Ecole Française d’Extême-Orient , s'engage à laisser la direction des fouilles à cette école et à ne prétendre à aucun droit de propriété personnelle sur les œuvres d'art découvertes, devant uniquement faire des moulages de statues pour le Musée Guimet. La mission lui est accordée par une commission du Ministère  des Colonies en septembre 

      Il part de pour Hanoï où il rencontre Léonard Auroussea, directeur par intérim de l'EFEO, puis s'établit à Siem Reap à proximité du complexe archéologique d'Angkor le vendredi 13 octobre 1923faisant fi des superstitions. Mi-décembre, Malraux et ses compagnons arrachent à la scie, au temple de Banteay Srei, une tonne de pierres sculptées et quatre grands morceaux de bas-reliefs qu'ils emballent et emportent pour les revendre à un collectionneur. Ils sont arrêtés le 23 et assignés à résidence . André Malraux est condamné, le 21.7.1924, à trois ans de prison ferme et son ami Louis à un an et demi. Clara, qui est censée n'avoir fait que suivre son mari, n'a pas été inculpée.

       Elle repart pour Paris en juillet  et mobilise les intellectuels , qui signent une pétition réclamant un statut privilégié pour « ceux qui contribuent à augmenter le patrimoine intellectuel de notre pays». En appel, le 28.10.1924, la peine de Malraux est réduite à un an et huit mois avec sursis, sans interdiction de séjour, celle de son ami à huit mois de sursis.

      Rentré en France il fait appel,espérant qu’on lui restituera son larcin.

      Cela n’a pas empêché le Dédé d’obtenir le Goncourt en 33,…on aime bien les magouilleurs en France.

      La guerre de 40 et l’occupation vont lui donner encore des occasions de tricher en s’inventant des exploits de résistant alors qu’il n’est entré que très tardivement dans la bagarre.Après la guerre il s’attribue des distinctions fictives…etc. Puis ministre du Grand Charles et, en 2001, on célèbre le centenaire de la naissance de ce Grand Homme qui a tant œuvré au développement de la francophonie

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  • Commentaires

    1
    Hoob
    Lundi 3 Novembre 2014 à 20:46

    Tous pourris vindiou de vindiou!!!

    2
    Lundi 3 Novembre 2014 à 22:00

    depuis longtemps...sauf Roro peut-être ?

    3
    Rotpier
    Mardi 4 Novembre 2014 à 10:10

    Salut Durdan !

     

    C’est sûr qu’il a voulu sans mettre plein les fouilles Angkor et Angkor !

    Alors, les khmères  ont vu rouge !

    Je vois ça comme ça moi !

     

    Et pis c’est tout !

     

    Bonne journée !

     

    Rotpier

     

    http://rotpier.over-blog.com

     

     

    4
    Mardi 4 Novembre 2014 à 10:13

    mais c'était plus tard ...ce s'rait une sorte d'effet papillon ,là ?sarcastic

    5
    Mardi 4 Novembre 2014 à 14:26

    Encore un mec qui chevrotait de la voix, mais qui savait, lui, s'en servir. Je n'aimais pas trop, ennuyeux à lire, un quart de poil suffisant, et qui fumait trop, mais je ne discute pas, c'était un grand ....

    6
    durdan
    Mardi 4 Novembre 2014 à 14:30

    un grand voyou en bonne place

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